lundi 21 mai 2012

Epidote, les gendarmes et les tringlots

Le président français passe sans difficulté sa première série d'écueils, lors du sommet de l'OTAN, bien que sa promesse électorale de retirer les troupes d'ici la fin 2012 ne fasse pas que des heureux (photo OTAN).

Des gendarmes pour former la police afghane, des instructeurs pour les cadres de l'ANA, et des logisticiens (entendu au sens large), peut-être quelques fantassins, pour assurer la garde et le transfert des matériels : voici ce qui restera des forces françaises en Afghanistan après fin 2012, a fait valoir ce soir le président de la République -et chef des armées-. Il faudra sans doute préciser encore un peu cette orientation générale, mais de fait, on peut évaluer à 400-500 ces effectifs, s'ils restent sur la tendance actuellement mesurée. Epidote consomme un peu plus d'une centaine d'instructeurs, les gendarmes sont 150 (1). Quant au Batlog, il consomme actuellement 400 personnels, dont plus d'une centaine sont affectés au rôle III. La France devra donc trouver des repreneurs pour cette capacité médicale qu'elle met au service de l'ISAF.


(1) mais plus de la moitié sont des POMLT, particulièrement exposés dans leurs missions d'accompagnement de la police afghane. Si on comprend bien l'esprit de la décision présidentielle, ils pourraient donc être exclus du périmètre, pour ne conserver que les formateurs présents dans l'école du Wardak.