mardi 22 février 2011

Evacuation : c'est prêt... mais pas parti

Imprégnés d'une forte culture COTAM, les "avions blancs" comme on les appelle, vont quasiment partout, et tout le temps, ce qui demande une disponibilité totale, car le faible nombre de pilotes d'A340, suffisent à peine à faire fonctionner la flotte. (crédit : Jean-Marc Tanguy)

Selon la chaîne de télévision BFM TV, trois avions décollent de Roissy à 10 heures pour aller récupérer les ressortissants français en Libye (1). L'envoyée spéciale de la chaîne est d'ailleurs très précise, évoquant l'envoi de deux appareils vers la capitale, et d'un troisième aux confins du désert, à Seba, dans une zone touristique. La journaliste évoque même un retour en France des avions "vers 19 heures".
"Aucun avion militaire français n'a décollé de Paris", insiste-t-on à l'EMA.
De fait, et par contre, selon nos sources, la Défense a manifestement travaillé pour pouvoir assurer au débotté tout type d'opération d'assistance à nos ressortissants. Et ce, depuis des semaines, vraisemblablement depuis le début des soucis en Tunisie, puis ensuite, après les risques générés par la situation en Egypte.
Dans ce cadre, des opérations de réserves sur la flotte d'avions blancs, décrite hier dans un post, ont sans doute été effectuées pour garder, en permanence, des moyens sous la main, en métropole. Une illustration du célèbre "prêt à, en mesure de..."

(1) nos premiers ressortissants ont été évacués par... un avion autrichien qui a pris en compte, au total, 62 européens, hier. Un avion portugais a pour sa part exfiltré 114 ressortissants, dont 80 Lusitaniens.